Le Chat, tome 11 : L'Affaire le chatPhilippe Geluck Le Chat est lucide : comme il dit, "moi, dans la BD, j'aurais jamais pu faire dessinateur. C'est pour ça que j'ai choisi héros." Il est aussi prévoyant : grâce à lui, on sait désormais qu'il est très utile d'avoir chez soi un métier à tisser. "Pour les jours où on est pris d'une furieuse envie de tisser." C'est malin... Il est également fin observateur : il a bien compris qu'"un myope qui lit sur les lèvres entend mieux lorsqu'il porte ses lunettes." Mais ne comptez pas sur lui pour révéler ses trucs. D'ailleurs, quand le médecin lui demande où il attrapé des mycoses, il répond, prudent : "un vrai amateur ne révèle pas ses coins à champignons"…
Bonne nouvelle : le Chat est en forme. Strips, histoires en une planche, dessins isolés, vieilles gravures détournées : tout lui est bon pour asséner ses petites phrases philosophiques absurdes et néanmoins irréfutables. Ne cherchez pas la logique, c'est le Chat qui la remplace. Et en prime, dans ce nouvel album baptisé L'Affaire Le Chat, le lecteur apprend des choses fort instructives. Par exemple, personne n'y avait songé avant, mais il s'en est fallu de peu que Charlie Parker devienne vandenbrouckophoniste et non pas saxophoniste. Ça n'a l'air de rien, mais tout de même. Il est comme ça, le Chat : toujours prêt à partager son savoir et à perdre le lecteur dans les méandres de son esprit déroutant. Bref, un album qui ravira les porteurs de moumoutes comme les passionnés de scrabble. Et si vous voulez comprendre pourquoi, vous n'avez qu'à lire L'Affaire Le Chat : tout est expliqué dedans. —Philippe Actère 2203340231 Le Chat, tome 12 : Et vous, chat va ?Philippe Geluck, Serge Dehaes Quand le Chat vend des appeaux pour attirer les ours, ils ne sont même pas troués. C'est normal : comme il dit, "on ne doit pas vendre l'appeau de l'ours avant de l'avoir troué". C'est malin. Et ça vous fait rire ? Attendez, il y en a d'autres du même acabit. Par exemple, tant qu'à pousser son dernier soupir, le Chat préfèrerait que ce soit le jour de son anniversaire : "Au moins, ça peut aider à éteindre les bougies". Il est drôle, ce chat-là. C'est le plus fieffé félin de toute la BD. Et drôlement observateur, avec ça. Tiens, aviez-vous remarqué que les tongs, ce sont les strings des pieds ? Non ? Eh bien, le Chat l'avait noté, lui. Tout comme il s'est aperçu, malin comme il est, qu'en achetant deux téléphones mobiles, il allait économiser 50 % sur chaque facture. Pas bête, l'animal ! Et le pire, c'est que son dernier recueil, Et vous, chat va ?, est truffé de remarques, d'aphorismes, de sentences et maximes du même tonneau (non, il n'y a pas de jeu de mot avec "tonneau", désolé). Il faut dire qu'il fête ses vingt ans. Alors, pensez donc : il fallait qu'il assure, hein ! Vingt ans déjà qu'il régale son public (de plus en plus nombreux) de sa philosophie toute personnelle, depuis qu'il a effectué ses grands débuts dans les pages du quotidien bruxellois Le Soir, un beau jour de 1983 (remarquez, rien ne nous dit qu'il faisait particulièrement beau ce jour-là. C'était juste pour causer). Pour fêter l'événement, le Chat organise une grande expo à partir du mois d'octobre 2003. Enfin, c'est surtout son auteur, Philippe Geluck, qui se tape tout le boulot, comme d'habitude. L'idée, c'est de montrer à quel point il est un animal formidable - et, accessoirement, de montrer que son créateur, le Geluck en question, n'est pas mal non plus. Pour ceux qui n'auraient pas la chance d'aller jeter un œil à l'expo (ce qui serait une sacrée preuve de mauvaise volonté, vu qu'elle se balade entre Paris, Bruxelles et quelques villes de province française), il reste toujours ce douzième album de la série. Lequel offre largement de quoi méditer sur tout et n'importe quoi. Des contractuelles (vous savez bien, celles qui ont les yeux en amende) au deuxième homme apparu dans l'histoire de l'humanité. Le pauvre bougre n'a pas eu de chance : à la différence de son illustre prédécesseur, le premier homme, personne ne s'est intéressé à lui. Ce qui lui vaut tout de même le surnom de "Poulidor de l'humanité" – c'est déjà pas mal. Dans l'album, il y a même un tableau - enfin, une peinture, quoi. Il représente un oignon. Le Chat l'adore. Il le trouve "beau à pleurer". Les albums du Chat, eux, sont plutôt du genre drôles à pleurer. Et c'est pour ça qu'on les adore ! —Philippe Actère 2203340347 La Caste des Méta-Barons, tome 4 : Oda bisaeieuleJodorowsky - Gimenez Il est le Méta-Baron ! La simple évocation de son nom suffit à terrifier des armées entières. Depuis des générations, le Méta-Baron est le plus puissant combattant de l'univers. On a connu le dernier de cette dynastie au cours des aventures du pauvre John Difool et de ses démêlés avec l'Incal. On découvre à présent l'extraordinaire histoire de ses ancêtres, qui commence avec Othon, ancien pirate, qui, par amour et loyauté, devint le premier Méta-Baron. On assiste au terrible rite de passage qui régit cette famille impitoyable, où le fils est mutilé par son père, puis doit le vaincre en un combat singulier d'où il ne reste qu'un seul survivant. Il en est ainsi à chaque génération de la caste des Méta-Barons !
Jodorowsky (Les cycles de L'Incal, Les Technopères, Le Lama Blanc) nous plonge dans la fantastique épopée de la famille de ce personnage fabuleux. La mise en scène est rythmée par le graphisme flamboyant de Guimenez ( Le Quatrième Pouvoir, Léo Roa) qui, dans un déluge de couleurs, nous fait vivre les titanesques affrontements qui ponctuent cette série déjà classique. —Victor Dantès 2731612274 La Caste des Méta-Barons, tome 5 : Tête acier aieulJodorowsky - Gimenez Il est le Méta-Baron ! La simple évocation de son nom suffit à terrifier des armées entières. Depuis des générations, le Méta-Baron est le plus puissant combattant de l'univers. On a connu le dernier de cette dynastie au cours des aventures du pauvre John Difool et de ses démêlés avec l'Incal. On découvre à présent l'extraordinaire histoire de ses ancêtres, qui commence avec Othon, ancien pirate, qui, par amour et loyauté, devint le premier Méta-Baron. On assiste au terrible rite de passage qui régit cette famille impitoyable, où le fils est mutilé par son père, puis doit le vaincre en un combat singulier d'où il ne reste qu'un seul survivant. Il en est ainsi à chaque génération de la caste des Méta-Barons !
Jodorowsky (Les cycles de L'Incal, Les Technopères, Le Lama Blanc) nous plonge dans la fantastique épopée de la famille de ce personnage fabuleux. La mise en scène est rythmée par le graphisme flamboyant de Guimenez ( Le Quatrième Pouvoir, Léo Roa) qui, dans un déluge de couleurs, nous fait vivre les titanesques affrontements qui ponctuent cette série déjà classique. —Victor Dantès 2731612495 La Caste des Méta-Barons, tome 6 : dona vicenta l'aieuleJodorowsky - Gimenez Il est le Méta-Baron ! La simple évocation de son nom suffit à terrifier des armées entières. Depuis des générations, le Méta-Baron est le plus puissant combattant de l'univers. On a connu le dernier de cette dynastie au cours des aventures du pauvre John Difool et de ses démêlés avec l'Incal. On découvre à présent l'extraordinaire histoire de ses ancêtres, qui commence avec Othon, ancien pirate, qui, par amour et loyauté, devint le premier Méta-Baron. On assiste au terrible rite de passage qui régit cette famille impitoyable, où le fils est mutilé par son père, puis doit le vaincre en un combat singulier d'où il ne reste qu'un seul survivant. Il en est ainsi à chaque génération de la caste des Méta-Barons !
Jodorowsky (Les cycles de L'Incal, Les Technopères, Le Lama Blanc) nous plonge dans la fantastique épopée de la famille de ce personnage fabuleux. La mise en scène est rythmée par le graphisme flamboyant de Guimenez ( Le Quatrième Pouvoir, Léo Roa) qui, dans un déluge de couleurs, nous fait vivre les titanesques affrontements qui ponctuent cette série déjà classique. —Victor Dantès 2731612673 | Astérix, Tome 1 : Astérix le GauloisRené Goscinny, Albert Uderzo Nous sommes en 1959, en plein mois d'août. Dans une cité HLM de Bobigny, aux portes de Paris, deux auteurs de bande dessinée s'épongent le front. Pas seulement à cause de la chaleur estivale : les deux compères suent sang et eau pour trouver une idée de personnage. Il leur faut être prêts pour le premier numéro de Pilote, un nouveau magazine pour les jeunes dont la parution doit intervenir trois mois plus tard. Le scénariste s'appelle René Goscinny. Son copain dessinateur, c'est Albert Uderzo. Ils avaient bien pensé à adapter Le Roman de Renart, mais un autre y a songé avant eux. Alors, ils cherchent. Mais ne trouvent rien… Jusqu'à ce que Goscinny ait l'idée d'un petit Gaulois teigneux et moustachu. Banco : Astérix est né. Et, avec lui, un formidable succès d'édition doublé d'un phénomène de société. Il fait sa première apparition le 29 octobre 1959 dans les pages de Pilote. Puis l'album Astérix le Gaulois sort en librairie en 1961. Tirage modeste : 6 000 exemplaires. Mais la courbe des ventes ne va cesser de grimper. En 1966, 600 000 exemplaires d'Astérix chez les Bretons s'envolent en quinze jours. Le petit Gaulois est en couverture de l'hebdomadaire L'Express. Du jamais vu. L'année précédente, il a même donné son nom au premier satellite français. Les intellectuels mêlent leur grain de sel, certains trouvant à Astérix une ressemblance avec le Général de Gaulle… Goscinny et Uderzo n'en ont cure. Eux continuent à s'amuser, à faire vivre une galerie de personnages pittoresques, à réécrire l'Histoire et à régaler leurs lecteurs de gags subtils et de trouvailles visuelles. La disparition de Goscinny, en 1977, ne mettra pas fin à l'aventure. Uder zo continue seul et fonde les Éditions Albert-René. Désormais, c'est lui qui écrira les scénarios, sans toutefois faire preuve du même talent que son prédécesseur. Au total, les aventures d'Astérix et de son copain Obélix se sont vendues à plus de 280 millions d'exemplaires. Une réussite exceptionnelle dans la bande dessinée. —Gilbert Jacques 2012101658 |